mardi 17 mars 2020

Fort de Soto nous vlà!


Trois Corgi ont obtenu un premier plan de plus de 3 secondes, dans The Queen!  WoW quelle belle série.  On avale deux épisodes, on s’évade dans la chaleur de la nuit.  
Ben oui, chaleur de la nuit et c’est le moins que je puisse dire!  Chaude, humide, sans vent.  N’est-ce pas ce qu’on (« on » exclut encore et toujours la belle petite chienne qui parle...) est venu chercher dans l’Sud?  
Il faut se faire une image mentale de la section dortoir de notre Camping Car.  Un lit, avec beaucoup d’oreillers, des draps, édredons, couvertures, nous y sommes comme sur un nuage.  Cet amalgame de douceurs est entouré par trois fenêtres.  Parmi ces fenêtres, deux ouvrent et l’autre, les plus rusés d’entre vous l’auront deviné, n’ouvre pas.   Les ouvrantes se situent, une au pied du lit, l’autre à la tête.  Quand l’heure du sommeil arrive, il faut toujours fermer celle qui laisse entrer la fraîcheur près des oreillers, Marc ayant le sinus capricieux...
J’évalue la situation et je me couche au pied du lit, là où la fraîche me caressera.  Vers trois heures du matin, vous me connaissez, « j’ai eu comme un petit frisson ».  Pas bête, la belle, j’avais déjà établi ma stratégie nocturne: Au moindre frisson, grimper en catimini jusqu’aux oreillers, là ou la fraiche ne peut pénétrer. Le stratagème a fonctionné. J’installai ma belle petite frimousse sur l’oreiller, entre les deux roturiers.
Mon museau effleurant le nez de Jacques, celui-ci (Jacques, pas le museau) poussa quelques grognements endormis, essaya quelques manœuvres malhabiles... finalement, vaincu, il tourna sa tête dans l’autre direction.  Il passa le reste de la nuit, nez au mur.

Je ne sais pas pourquoi, mais ce matin, lors de ma sortie matinale, j’ai eu comme l’impression (un chien, pour ceux qui ne le savent pas, ça beaucoup d’impressions...) qu’il était, avec moi, un peu moins avenant. 

On a pris la route, et rapidement, avant que Le Soleil ne soit trop chaud, on a fait une escale épicerie.  « Les tablettes sont pratiquement vides, pas de petites bouteilles d’eau, presque pas de cannage... heureusement qu’on avait pas besoin de papier de toilette... ».   Jacques et Marc défont les sacs, passent tous les items au désinfectant, remplissent le frigo.  Ils ont l’air préoccupé.  Moi, je ne suis pas inquiète, car je sais, je les sens et les ai vus dans le garde-robe, il y a 4 sacs de croquettes naturelles aux Berries et Saumon, ma nourriture pour plus de 40 jours.




On arrive à Fort de Soto, un bien bel endroit, pour ceux qui peuvent voir par les fenêtres...  Lorsque Marc est allé faire l’inscription, la Ranger lui dit que des concitoyens canadiens sont partis ce matin; le gouvernement du Canada ayant demandé de revenir au pays.  En sortant, Marc rencontre deux québécois, résidants de 5 saveurs, qui viennent d’arriver, ils sont eux aussi inquiets, ils s’interrogent, des parcs d’état ont été fermés près de Jacksonville.  








On s’installe, nous prenons une marche, on dîne...mais il y a comme une lourdeur inhabituelle au-dessus de leurs têtes.



On cuisine le souper, à l’extérieur, poulet miel et ail à l’Instant Pot.  Pour moi ce sera: Croquettes, ma belle!

Après le souper, nous allons marcher et aux Internets.  






Tiens, un message de l’ami Jean-François:  Êtes-vous sur le chemin du retour?  Le Canada demande aux citoyens canadiens de revenir au pays?...  Ensuite une conversation avec Gilles et Diane, ça discute, s’interroge... Ensuite d’autres échanges avec la famille...  Les sujets de Sa Majesté obéiront-ils?

La nuit portera conseil... si on dort bien.

1 commentaire:

  1. Cher Hunter, Tomi et moi on s'inquiétait justement pour tes 2 compagnons d'édredon. On se demandait si vous alliez reprendre le chemin de la maison. Même les familles et le personnel non essentiel des ambassades vont être rapatriés partout. Mon frère Claude arrivera samedi avec sa famille…

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