dimanche 15 mars 2020

En route vers les lamantins

Je me dois de faire amante honorable auprès de la Couronne.  Comme si on avait entendu mon commentaire d’hier, dès le début du troisième épisode, des chiens!  Quelle belle série.  Je suis donc rester avec Jacques et Marc sur la couette, cernée de coussins, pour suivre deux épisodes.
Au très petit matin, vers 3h00 je pense, des odeurs ont traversé le moustiquaire et sont venues finir leur balade éthérée dans ma truffe. N’ayant rien décodé de connu, j’ai senti l’obligation d’avertir Marc: Il faut aller dehors.  Il se lève, prend la lampe frontale, met un long t-shirt et me suit à l’extérieur. Museau au sol, je fais le tour du terrain, jette un flair sous le Camping Car, vais à gauche à droite, mon manège dure une bonne dizaine de minutes.  Marc n’ayant pas compris la raison de notre sortie nocturne, ne cesse de chuchoter:  Fais ton pipi, fais ton pipi...   L’imposteur avait foutu le camp.  Je suis rentrée bredouille.  Quand on s’est recouché, j’ai comme l’impression que Marc me laissait moins de place dans le lit...

Vers 8h30, quand l’heure de ma sortie matinale est arrivée, j’ai cru bon demander à Jacques...

On arrive au Blue Spring State Park, vers 13h00.  On était pas loin.  Aucune file d’attente pour y entrer... ça c’est rare.  On comprend pourquoi, il fait très chaud dans les 30-32 degrés... les lamantins seront probablement partis dans la rivière...ont-ils dit.

C’est notre terrain, on réussit à se mettre de niveau sans bloc... incroyable!



Voici notre terrain de plus près.



Un petit dîner, sandwich, boisson... et hop on est prêt pour une randonnée.
On vient à peine de partir que je rencontre deux gros.... pittbull traînant leurs maître et maîtresse de peine et misère.  Ils me regardent, veulent me dévorer!  Heureusement, les humains étant des américains bien portants les laisses ont tenu le coup!  Oufff on l’a échappé belle!  Je me fais toujours la même réflexion: Comment se fait-il qu’on laisse des chiens si peu civilisés se promener dans la société...

Notre randonnée nous mène dans un beau petit sentier à l’ombre.  Ombre que j’apprécie autant que ma coupe estivale!



On est entouré de verdure de toutes formes, c’est comme les tropiques, la jungle.  Je ne sniffe pas tant que ça, il fait trop chaud!



Ensuite j’arrive à la source d’eau tiède.  C’est beau, l’eau est cristalline avec des reflets verdoyants.



Des oiseaux, sont à la chasse.  Ils utilisent la technique de la statue, tout comme moi.







On va faire un tour sur la passerelle.  Bon bon il faut jouer aux touristes maintenant... c’est gênant... d’autant plus que ce 
Lamantin factice ne m’inspire pas tellement. 



Tiens, je vais tirer la langue!  
Tu auras assez honte que tu ne m’y prendras plus, Jacques Beauchamp!



Oh, il m’a mis à terre assez vite...  Je crois qu’il boude...



Jacques décide d’aller faire un tour sur la passerelle interdite aux chiens, une bifurcation d’une quinzaine de minutes.
Durant ce temps Marc et moi, on se repose à l’ombre.  Jacques nous a ramené quelques photos de sa courte excursion.
(Je crois qu’il n’a pas nettoyer sa lentille...)





Je termine ma narration de notre randonnée estivale... esti qui faisait chaud...avec cette rafraîchissante photo.




1 commentaire:

On aime les commentaires! Surtout pas de gêne...